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Article l'Est Républicain : « Il ne me reste que la veste que je porte »

Date

Le jeudi 22 février 2018

Lieu

Carte interactive !

56 420 Cruguel
(Lat. : 47.87861 Long. : -2.59556)

Sujet

Voici l'article publié sur le site de “l'Est Républicain” : www.estrepublicain.fr.

Deux grandes échelles sont déployées pour attaquer les flammes et éviter la propagation du feu aux maisons mitoyennes. Photos ER

Mickaël Marnier a tout perdu dans l’incendie qui a ravagé sa maison achetée il y a 9 mois. Plus de 30 sapeurs-pompiers ont été mobilisés mercredi soir rue du Moulin, un quartier l’Islois où les maisons sont mitoyennes.

L’après-midi même, les services d’Enedis lui installaient le nouveau compteur Linky. Mickaël Marnier fait-il un lien de cause à effet ? « Je m’interroge seulement », avoue le propriétaire qui regarde sa maison au 34 Bis de la rue du Moulin partir en fumée. « J’y ai mis tellement cœur. Tellement d’énergie à la rénover depuis que je l’ai achetée en mai. Tout est neuf. Enfin… Tout était neuf ».

Son regard se voile. À ses côtés, son père lui donne sa veste pour le réchauffer. Il fait tout juste 2° mercredi vers 18 h 30. La température ressentie est bien en deçà. La faute à la bise glaciale qui balaye la cité L’Isloise. « Les quatre familles domiciliées dans les trois maisons impactées par le sinistre seront relogées chez des proches », précise le maire Rémy Nappey. Car si la maison de Mickaël Marnier est ravagée par le feu, les deux maisons mitoyennes ont également été touchées. Par l’eau, la chaleur et les fumées dans cette petite rue qui file sur Appenans où toutes les maisons sont accolées. Une ancienne cité ouvrière ? « Non, un ancien couvent », assure un habitant.

Retrouvez nos photos de l'incendie.

Comme l’explique le capitaine Bouchot qui dirige les 30 sapeurs-pompiers mobilisés sur site, « le feu violent s’est déclaré au premier étage du 34 Bis et s’est rapidement propagé à la toiture. À notre arrivée, les habitants avaient évacué les maisons. Aucune victime n’est à déplorer ». Une victime peut-être. Le chat de Mickaël Marnier. Il le cherche dans l’agitation de cette nuit rouge flamme. « Je ne sais plus si je l’ai fait ou non sortir de la maison quand à 17 h, je suis parti à Montbéliard pour acheter un contacteur jour-nuit pour mon installation. Quand je suis rentré, les flammes sortaient du toit ». Le propriétaire du 34 B se chauffe au bois. Le fourneau se trouve au rez-de-chaussée.

La cheminée a été tubée. « Et a priori, le feu ne provient ni du fourneau, ni de la cheminée. Je ne comprends pas » lâche Mickaël Marnier qui a tout perdu dans l’incendie. « Il ne me reste plus que la veste que je porte », dit-il alors que les pompiers, depuis deux grandes échelles, combattent les flammes qui font rage. La mission est délicate. Autant, ils doivent maîtriser le feu qui dévore le premier étage et le toit du 34 B, autant ils tentent de protéger les maisons mitoyennes de l’avancée dévastatrice des flammes. Hébétés par le feu qui détruit tout, les habitants sont massés derrière un périmètre de sécurité dans une rue où l’accès dans les deux sens (Départementale 39) est dévié par les gendarmes. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes du sinistre.

Françoise JEANPARIS

agenda/ccce/article_er_il_ne_me_reste_que_la_veste_que_je_porte.txt · Dernière modification : 04/05/2018 13:23 de webmestre

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